Nous pleurons les 215 enfants trouvés à l’ancien pensionnat de Kamloops aux côtés de la Première Nation Tk'emlups te Secwepemc, de tous les survivants des pensionnats et de toutes les familles affectées par les pensionnats.

Parce que chaque enfant compte, parce que chaque enfant est sacré, nous nous joignions aux communautés des Premières Nations, métisses et inuits à travers l’Île de la Tortue pour demander l’identification et le retour à la maison, dans leurs familles et leurs communautés, de chaque enfant trouvé à l’ancien pensionnat de Kamloops. Nous faisons également écho aux appels à utiliser des géoradars pour localiser, identifier et retourner dans leurs foyers tous les enfants disparus et assassinés dans les pensionnats aux mains des églises et du gouvernement du Canada.

Nous reconnaissons et condamnons le génocide en cours contre les Premières Nations, les Métis et les Inuits, et nous refusons les idées fausses alléguant que tout cela n’est maintenant que du passé. 

Nous reconnaissons qu’il y a un plus grand nombre d’enfants des Premières Nations, métis et inuits confiés « aux soins » de l’État colonial aujourd’hui qu’il n’y en avait à l’époque des pensionnats, et nous nous joignons aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits pour appeler au rapatriement des ressources au sein leurs collectivités, de sorte que leurs enfants être pris en charge dans leurs propres territoires par leurs familles et leurs communautés.

Nous demandons au gouvernement du Canada de mettre fin à sa bataille judiciaire contre la décision de la Commission canadienne des droits de la personne selon laquelle il doit accorder des compensations financières aux enfants autochtones qui ont été pris en charge et qui répondent complètement au principe de Jordan donnant la priorité aux enfants. 

Nous demandons au gouvernement du Canada et à l’ensemble des provinces et des territoires de mettre en œuvre de manière complète et urgente l’ensemble des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) et des appels à la justice émanant de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, en collaboration et en consultation avec les collectivités et les organisations des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Nous appelons également le gouvernement du Canada à publier immédiatement sa réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées. Nous offrons notre gratitude à Dan et Mary Lou Smoke, et à tous les aînés, leaders et membres de la collectivité qui ont guidé son élaboration. 

Nous nous engageons à mettre en œuvre les appels à l’action de la CVR et les appels à la justice émanant de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées qui sont liés à notre travail comme ACÉDI et en tant qu’individus, y compris en s’efforçant d’être des alliés solides comme décrit dans les appels à la justice pour l’ensemble de la population canadienne (section 15).

De l’assistance est disponible pour toute personne affectée par les traumatismes continus liés aux pensionnats, et aussi pour celles chez qui les derniers rapports ont déclenché des émotions négatives. Veuillez contacter sans frais la Société des survivants des pensionnats autochtones au 1-800-721-0066, ou la ligne d’écoute téléphonique ouverte 24 heures sur 24 au 1-866-925-4419.

 

Le Comité Exécutif de l’ACÉDI, admin@casid-acedi.ca